Battlefield 5 se nomme finalement Battlefield 1 et ceci s'explique par le choix de l'époque traitée : la Première Guerre Mondiale ! Une véritable prise de risque de la part de EA et DICE, car il faut l'avouer ce conflit est très peu traité par le jeu vidéo.

D'autant plus qu'il n'est ici nulle question de voir cette terrible guerre réalisée de manière uchronique. Non c'est une vision qui se veut réaliste et viscérale. En plus du trailer que vous avez tous vu, nous avons pu découvrir le jeu en mouvement... et c'est l'énorme claque !

Le traitement viscéral d'un conflit meurtrier

Viscéral est d'ailleurs sûrement le mot le plus adapté pour parler de ce que l'on a pu voir et de ce que les développeurs promettent. 14-18 oblige, cette période est la genèse de la guerre moderne et la transition entre un ancien monde et le nouveau. Pour cette raison, on ne sera pas surpris de voir des charges de cavaleries au milieu des premiers tanks et des offensives massives baïonnettes au canon.

Car oui outre les chevaux, qui seront d'ailleurs contrôlables lors de diverses charges épiques, de nombreux ajouts arrivent sur Battlefield. Notamment le combat au corps à corps, ici le chétif couteau de combat des précédents opus laisse place à des baïonnettes, des pelles de tranchée, des matraques et des sabres de cavalerie. Ce sera d'ailleurs une composante essentiel de gameplay pour survivre.

Le souci du détail

Si toutes les armes du conflit seront présentes (Mauser C96, Gewhr 98, fusil lebel, etc) celles-ci sont souvent lentes (mécanisme à verrou oblige) et il sera nécessaire de devoir planter quelques abdomens. Très imaginatif quand il s'agit de tuer son prochain, cette terrible période voit aussi arriver pour la première fois  sur les champs de batailles, le gaz et les lances flammes. Les deux seront au rendez vous et lors d'un bombardement au gaz moutarde il sera obligatoire de porter un masque pour survivre et celui-ci viendra alors obstruer une partie de la vision. Bonne nouvelle la customisation des armes est également présente, mais on ne sait pas encore quelle forme celle-ci prendra.

Battlefield oblige, les véhicules seront aussi très importants pour remporter la victoire, au programme nous pourront piloter et conduire : des chars légers et lourds (les premiers à voir le jour), des chevaux et des biplans. Les batailles aériennes vont être très importantes dans Battlefield 1, car il sera possible de bombarder les troupes au sols et de mitrailler les avions adverses qui peuvent aussi servir d'éclaireur.

Toujours plus grand, toujours plus fort

Le jeu proposera sur PS4, Xbox One et PC des serveurs 64 joueurs et nous emmènera dans moult lieux allant des forêts françaises de la Somme aux plaines désertiques du Sahara en passant par les montagnes Italiennes. Car si le jeu se veut réaliste dans son gameplay il l'est aussi dans son background. Il comprendra outre les habituelles modes multijoueurs une campagne solo qui se veut très cinématographique et qui proposera de suivre le destin de plusieurs personnages et les effets de la guerre sur leur vie, bien loin de ce que l'on a pu voir dans les procédants jeux.

Toujours dans l'optique d'améliorer ce qui se faisait avant, le jeu proposera cette fois une destruction environnementale massive. Répondant clairement à la demande des joueurs de ce coté, les cartes pourront être ravagée par les tirs d'artilleries et les pluies diverses de projectiles en tout genre. Rappelons par exemple que pendant la bataille de Verdun, 300 000 obus tombèrent les premières heures. Ca laisse présager de l'état des lieux à la fin d'une partie, comme c'était d'ailleurs le cas dans Bad Company 2. DICE fera aussi revenir sur le devant de la scène des classes très spécifiques comme le médecin, qui ne sera désormais plus office de soldat d'assaut comme ce fut le cas dans Battlefield 3 et 4.  Esthetiquement, car il faut en parler, le moteur Frostbite est tout simplement bluffant. Du jamais vu.